"faux enlèvement de la reine"

Gabrielle était déjà devant la porte qui donnait sur la cours arrière du château lorsque Maeglin daigna enfin pointer le bout de son nez.
Elle avait attaché ses cheveux et portait une grande besace sur son épaule. Elle portait par dessus ses vêtement un capuchon marron. Il était impossible de la reconnaitre, même sans son capuchon, elle avait totalement changé les moindres détails.

Euh bien alors, vous n'avez rien oublié je présume? Dans ce cas allons-y!

Et il entraina Gabrielle dans la nuit noire; vers la rue commerçante sous laquelle se situait son repaire.

Attends! dis soudainement Gabrielle en cours de chemin. Il faut que je prenne quelque chose, c'est très important, vraiment! Attends-moi ici, je courrais, je ne serais pas longue!

La jeune-femme courru se précipita donc en direction du château, ouvra la porte violement, passa devant les domestiques qui la regardèrent passer avec des yeux de merlans frits et la bouche béate.
Au bout de quelques minutes elle revint avec un trousseau de clés à la main et un gros bouquin sous le bras.

Je ne pouvais pas oublier cela, tu sais très bien pourquoi!

Maeglin eut un petit sourire (miracle!).

Ah oui, bien sûr...Les clés de la ville qui ouvrent toutes les portes. Très utiles à vrai dire, car si nous avons besoin d'aller quelque part discrétement, mais pas comme des voleurs, nous avons les clés. Surtout celles de la bibliothèque qui regorge de livre et cette mystérieuse remise à l'intérieur dont seule vous avez les clés.

Des flammes brillèrent dans les yeux du jeune-homme, une certaine avadité s'emparait de lui avec démence.

Mais quels genre de livre peuvent bien être cachés dans cette bibliothèque, qu'expliquent-ils? Pourquoi sont-ils interdits? murmura-t'il.

Puis il repris son expression habituelle et déclara enfin:

En route!